Le progrès technologique ne cesse d'affecter divers secteurs et industries, créant de nouvelles tendances. Le  souffle de ce développement a eu son impact bien clair sur la vente des PC qui, dans le temps, avaient révolutionné toute l'industrie. L'ordinateur personnel portable avait remplacé l'ordinateur traditionnel, du simple fait qu'il était plus pratique à utiliser et transporter, et bientôt, le smartphone est venu prendre la place des PC.


La vente des PC a amorcé sa chute depuis 2015. En effet, selon le cabinet d'études IDC, 7,2 millions d'ordinateurs de moins ont été vendus au quatrième trimestre de 2015 comparé à  la même période de 2014.

Le marché mondial des PC a connu une grande chute à cause de plusieurs facteurs. Tout d'abord, après leur grand succès, les tablettes ont cannibalisées leur vente. Puis, est apparu le smartphone comprenant toutes les fonctions d'un ordinateur et garantissant un accès immédiat de n'importe où à l'internet et à tous autres services. Bien sûr, le consommateur a dû suivre la nouvelle tendance et remplacer son PC par un combiné intelligent qui est souvent moins onéreux que l'ordinateur. Par conséquent, la demande sur le PC a régressé, menant à la diminution de ses ventes.

Il faut aussi mentionner le facteur du taux de change qui explique cette régression.  Sur un marché dominé par le dollar, l'évolution du taux de change génère une augmentation des prix de vente, ce qui rend les ordinateurs moins attrayants aux yeux des consommateurs.

Les chiffres enregistrés au début de 2016 n'étaient pas meilleurs que ceux enregistrés en 2015. Au premier trimestre de 2016, la livraison de PC a reculé de 9,6 pour cent et passé sous le seuil de 65 millions d'unités, sachant que la dernière fois que ce nombre a été enregistré était en 2007. Face à cette réalité, plusieurs fabricants de PC ont baissé les bras, tel que Toshiba qui a annoncé qu'il allait quitter le marché des PC suite à des difficultés financières illustrées par une perte record de près de 4 milliards d'euros enregistrée à la fin de l'année fiscale clôturée en avril 2016.

Toutefois, bien que l'avenir des PC semble être sombre, il existe une lueur d'espoir au niveau des ordinateurs portables et de bureau que les entreprises achètent encore, et au niveau des hybrides qui sont des tablettes pouvant se transformer d'un coup en un ordinateur avec clavier. Les estimations montrent que cette tendance pourrait s'inverser au cours des années à venir grâce au Windows 10 qui peut raviver l'industrie des PC, d'autant plus que le marché des tablettes connaît néanmoins une saturation.

D'autre part, une opportunité sans pareille pouvant réanimer la vente des PC, se présente dans les pays émergents surtout en Asie Pacifique, Amérique Latine et  Moyen-Orient.

La connexion sans fil existe actuellement presque partout dans l'infrastructure moderne qu'on trouve dans plusieurs endroits, tels  que les cafés, arrêts de bus, aéroports, écoles, et bureaux. Sans le réseau Wifi, il serait très difficile de rester en contact avec les gens. Le Wifi n'a pas pénétré l'industrie des compagnies aériennes pour une longue période ; en effet, en voyageant, les passagers devaient éteindre leurs téléphones mobiles et accepter le manque général de connectivité avec le monde en dessous. Durant les dernières années, tout a changé, surtout avec l'émergence de services sans fil fiables et gratuits, qui sont disponibles à bord des vols commerciaux.


Bien que le réseau sans fil de base se soit introduit pour la première fois à la fin des années 90, il a fallu attendre jusqu'à 2009 pour voir la première compagnie aérienne offrir le Wifi à bord. Virgin America était la première compagnie aérienne à offrir le service sans fil Gogo à bord de tous ses vols. Gogo Inc. est un fournisseur de services internet haut débit dans les avions et autres services de connectivité pour les aéronefs commerciaux et d'affaires basé à Chicago. L'entreprise a parrainé les services de l'internet sans fil en établissant des partenariats avec 12 compagnies aériennes dont Virgin America, Air Canada, United Airlines et Virgin Atlantic.

Le Wifi à bord est encore un service relativement nouveau, en cours d'évolution et d'amélioration. Depuis son émergence, ce service n'était pas à la hauteur des besoins technologiques des passagers qui aspiraient à une connectivité rapide et cohérente. Plusieurs compagnies aériennes  avaient annoncé qu'elles offriraient le Wifi à bord en 2015, notamment Ryanair, Finnair, Sri Lankan Airlines, Kuwait Airways, TAAG Angola Airlines et West Jet. Toutefois, il restait encore un long chemin à parcourir avant de voir ce service disponible à bord des avions de toutes les compagnies aériennes à un prix raisonnable et une grande vitesse.

Aujourd'hui, un nombre limité de compagnies aériennes offre des services Wifi gratuits à bord, dont Emirates, JetBlue, Norweigian, Turkish Airlines, Air China, Philippine Airlines, Hong Kong Airlines, et Nok Air. Cette orientation va se répandre certainement vu que les compagnies aériennes commencent à réaliser de plus en plus les avantages de garder leurs passagers connectés  à l'ère du numérique.

En outre, la disponibilité de l'internet dans les avions augmente constamment parmi les compagnies aériennes leaders au Moyen-Orient qui sont connues par leurs services luxurieux. "" Nous nous attendons à ce que la région ait l'un des déploiements de connectivité les plus larges lors des années à venir, "" dit Heath Lockett, senior analyste dans le secteur aéronautique  d'une entreprise de recherche basée aux États-Unis.

"" Ceci est stimulé par le fait que plusieurs compagnies aériennes telles que Emirates Airline, Etihad Airways, et Qatar Airways, offrent un grand niveau de luxe à leurs passagers, ayant la connectivité comme partie-clé des plans actuels pour les avions existants et des plans futurs pour les nouveaux avions qui viendront s'ajouter à leur flotte, ""ajoute-t-il.

Origines du Wifi à bord

Durant les années 90, les avions disposaient de combinés Airfone. Chaque appel téléphonique coûtait une fortune et n'offrait qu'une courte interaction statique avec quelqu'un au sol, grâce à des tours terrestres. Quand les compagnies aériennes ont constaté que les passagers n'étaient pas en train d'utiliser l'Airfone, Gogo a eu l'idée d'utiliser la même fréquence pour développer le service d'internet dans les avions.

L'étape d'exécution paraissait très simple : les compagnies aériennes devaient installer une antenne sur la partie inférieure de l'avion pour garantir une communication avec les stations au sol. Toutefois, bien sûr que les stations au sol ne pouvaient être placées dans l'océan, alors il a fallu penser à une autre solution pour garantir l'internet à bord des vols internationaux ; c'est de  là qu'est née l'idée d'utiliser des satellites.

La bande d'émission des satellites est plus coûteuse, voilà pourquoi la mise en place du modèle commercial était difficile au début, mais aujourd'hui, il prospère. Lors des premières étapes de l'adoption du Wifi à bord, les antennes sans fil posaient eux aussi un problème. Par exemple, l'Administration fédérale de l'aviation (FAA) devait s'assurer que tous les aéronefs pouvaient  continuer leur trajet, même si un oiseau heurtait contre le radôme (radar qui couvre l'antenne) à une vitesse de 400 miles par heure.

A l'heure actuelle, il existe différents types de réseau sans fil dans l'avion disponible aux passagers qui aiment rester connectés même en voyageant. Par exemple, le système ATG du Wifi conçu pour les vols  locaux survolant la terre requiert deux antennes doubles installées  au-dessous de l'avion et qui peuvent capter des signaux des tours cellulaires situées  au sol.

L'hôtesse de l'air doit activer le système ATG pour que l'avion commence à capter des signaux des tours  qu'il survole. En effet, la majorité des systèmes ATG offrent aux passagers des vitesses d'internet sans fil de 3 Mbps approximativement qui suffisent pour lire les courriels et consulter les réseaux sociaux. Bien que le dernier système ATG-4 de Gogo puisse supporter près de 10 Mbps, toutefois il n'est pas disponible à bord des avions à une large échelle, contrairement au système ATG-3 plus lent.

Le service offert par le satellite de la bande Ku est un autre moyen pour fournir le Wifi à bord et est populaire parmi les fournisseurs de divertissement à bord tels que Gogo, Panasonic Avionics Corp. et Row 44. La bande Ku assure une couverture plus large que celle assurée par le système ATG et permet aux passagers de rester connectés même en volant hors l'espace couvert par les tours au sol ou au-dessus des océans.

Une antenne de la bande Ku est située dans un appareil ayant la forme d'un dôme sur l'avion et ressemblant à une antenne parabolique de télévision installée sur le toit. L'antenne doit être orientée vers le satellite de transmission pendant que l'avion vole. Les passagers auront accès aux services sans fil au moment où l'antenne capte le signal du satellite fournissant une vitesse de 30 à 40 Mbps.

Bien que les vitesses fournis par la bande Ku sont meilleures que celles fournis par l'ATG, l'efficience dépend du nombre d'avions qu'un satellite peut servir. A cause de la distance qu'un signal doit prendre, la connexion Wifi par satellite souffre souvent de problèmes liés à la latence ; des problèmes qui n'existent pas autant avec les systèmes ATG.

La bande Ka est une autre solution pour le Wifi à bord utilisée normalement pour la communication militaire. C'est le service Wifi le plus rapide disponible dans les avions et est populaire à bord de JetBlue, Virgin America, et quelques avions United 737. La bande Ka est fournie par le fournisseur de services sans fil et satellites ViaSat, grâce à son satellite ViaSat-1 qui rend ce service plus efficace que celui offert par les satellites de la bande Ku et qui garantit des vitesses pouvant atteindre 70 Mbps (similaires à des vitesses dont on peut  profiter chez soi).

Le satellite de la bande Ka de ViaSat lancé en 2011 était le seul de son genre et donc servait  uniquement les Etats-Unis. Toutefois, l'entreprise compte lancer un deuxième satellite de la bande Ka cette année, qui couvrira le Canada et des régions de l'Europe. Profitant de l'exclusivité de la disponibilité de la bande Ka aux Etat-Unis, Virgin America a essayé d'utiliser un récepteur hybride Ka/Ku sur ses aéronefs A320, lui permettant d'alterner entre les bandes Ku et Ka, selon celle qui a le signal le plus fort. D'après Virgin America, ceci permet aux passagers d'avoir accès à Netflix et Spotify.

Dans la majorité des avions modernes, les systèmes de connexion sans fil à bord dépendent d'une technologie similaire à celle une fois utilisée pour équiper les avions des premiers appareils de téléphone intégrés dans les chaises. Dans un aéronef typique, une série de boîtes noires (à ne pas confondre avec les enregistreurs de bord) sera installée derrière le panneau mural sur un côté de l'avion légèrement au-dessus des fenêtres. Ces boîtes serviront de points d'accès du réseau sans fil. Officiellement nommées Wireless Access Points (WAPs), elles  fonctionnent d'une façon similaire aux routeurs qu'on trouve dans les maisons. Toutefois, ces routeurs sont plus coûteux et très fragiles pour être placés à bord d'un aéronef.

En voyageant à bord de différentes compagnies aériennes et en comparant les systèmes Wifi, il faut se souvenir que les vitesses de téléchargement sont contrôlées. En effet, le service sans fil à bord peut être rapide et efficace, toutefois tous les aéronefs le gardent sur le mode "" auto-manette "" afin de pouvoir le distribuer équitablement entre les passagers. Voilà pourquoi, le Wifi à bord sera plus rapide quand le nombre de passagers est limité.

Défis de l'industrie

Le Wifi à bord a fait face à de nombreux défis. En effet, les compagnies aériennes dépendant des tours au sol pour offrir ce service ont fait face à divers problèmes liés à la connexion ; aux Etats-Unis, elles n'en ont pas souffert grâce à la distribution des tours cellulaires partout dans le pays, toutefois dans les régions lointaines telles que Montana et Nebraska, l'implantation des tours est plus étalée, ce qui cause la déconnexion des signaux des antennes.

Afin de résoudre la question de l'interférence de la connectivité avec le sol, le nouveau service ATG-4 a ajouté deux antennes additionnelles qui s'ajoutent actuellement à quelques avions commerciaux. Les tests du service sur les bancs d'essai, volant 737-500 de Gogo, prouvent qu'ATG-4 permet de regarder des vidéos. Toutefois, il est probable que le mode auto-manette réduira la disponibilité de données pour les passagers.

Le canadien BlackBerry a annoncé qu'il allait cesser la fabrication de ses téléphones et confier cette tâche à un sous-traitant indonésien. La société a conclu un accord de co-entreprise avec PT Tiphone Mobile Indonesia pour créer PT BB Merah Putih, qui fabriquera les appareils BlackBerry en Indonésie, selon un communiqué conjoint.


"" BlackBerry n'est plus qu'une simple marque de smartphone "", a observé son PDG John Chen, disant vouloir s'atteler à développer les logiciels faisant fonctionner au mieux les appareils. "" Cette co-entreprise n'est qu'une des nombreuses étapes attendues pour permettre la réussite de notre stratégie de mise sous licence de nos logiciels "", a-t-il noté.

BlackBerry avait annoncé il y a un an le lancement d'un premier smartphone fonctionnant sous son système d'exploitation, BB 10, mais aussi sous celui de Google, Android. "" BB Merah Putih va fabriquer, distribuer et faire la promotion des appareils BlackBerry qui utilisent les logiciels et applications BlackBerry "", a souligné l'entreprise établie au sud de Toronto.

BlackBerry s'associe à PT Tiphone, filiale du leader indonésien du marché PT Telekomunikasi, dans le cadre d'un programme du gouvernement indonésien visant à développer la fabrication locale de smartphones, note l'entreprise canadienne.

Le pionnier du smartphone, devenu dans ce segment un acteur secondaire, tente depuis trois ans de recentrer ses activités dans la fourniture de logiciels et de services aux entreprises et aux gouvernements.

Le ministre des télécoms libanais, Boutros Harb, a déclaré lors d'une conférence de presse qu'il a demandé aux opérateurs de téléphonie mobile alfa et touch de réduire les prix des abonnements à l'internet mobile le plus rapidement possible.


Cette initiative vise à promouvoir la commercialisation des services sur le réseau 4G+ qui est en cours de déploiement sur tout le territoire libanais. Répondant à l'appel du ministre, les deux opérateurs touch, géré par Zain et alfa, géré par Orascom, ont annoncé la baisse des prix des abonnements à l'internet mobile.

En effet, Marwan Hayek, PDG d'alfa a annoncé la baisse de 10 à 20 pour cent des tarifs. Par exemple, le forfait mensuel pour 1,5 Gb par mois passe de 19 à 17 dollars. Il a de même dévoilé deux nouvelles offres postpayées d'abonnement incluant l'accès à internet ; l'offre Start-Up pour 45 dollars incluant 550 minutes d'appels locaux, 100 SMS et 1,5 Gb de données, et l'offre VIP pour 185 dollars incluant 2200 minutes d'appels locaux, 120 minutes d'appels internationaux, SMS illimités, et 15 Gb de données. De son côté, touch a déclaré des baisses de 10 à 40 pour cent des tarifs de l'internet mobile afin de pouvoir répondre aux besoins de ses clients et les permettre de profiter des services offerts.

L'industrie des télécommunications évolue et influence perpétuellement des industries inattendues, même le secteur de l'énergie. Aujourd'hui, alors que la connectivité est une partie vitale du mode de vie moderne, les gens s'attendent à ce que les opérateurs leurs fournissent des services ininterrompus. Toutefois, ceci n'est pas toujours possible, surtout pour les régions  rurales éloignées des agglomérations qui souffrent souvent de panne électrique. C'était le cas avant que le stockage zinc-air n'émerge en tant que solution prometteuse.


Les systèmes d'énergie zinc-air permettent aux entreprises de télécommunications de garder les stations de base cellulaires opérationnelles lors des périodes d'instabilité du réseau, stockant ainsi des quantités d'énergie par le biais du chargement quand il y a de l'électricité, et du déchargement quand il n'y en a pas. Le stockage zinc-air n'est pas uniquement un système convenable pour tous les sites télécoms cellulaires, mais il est aussi durable du point de vue environnemental et est fait avec des matériaux non nocifs.

Le besoin de nouvelles solutions visant à soutenir les entreprises de télécommunications par une alimentation de secours est une question qui s'avère de plus en plus pressante et est affectée par l'augmentation de l'utilisation d'électricité au niveau mondial. L'emploi d'équipements de communications électroniques augmente dans le monde, surtout que les entreprises et gouvernements utilisent constamment l'internet qui est soutenu souvent par des sites cellulaires et des stations de base dans des régions lointaines. A la lumière de l'utilisation et la dépendance croissantes sur les technologies basées sur les microprocesseurs, les entreprises seront de plus en plus  confrontées au risque d'être affectées par des pannes électriques.

La seule manière de se prévenir  de l'impact de ces pannes d'électricité   sur  la  vie quotidienne  est la mise en application des systèmes de courant direct (DC) ou des systèmes de courant alternatif (AC) par les entreprises. Le courant alternatif est un courant électrique dans lequel  le sens du flux de la charge électrique s'inverse périodiquement, alors que lors d'un courant direct, le flux de la charge électrique est dans un seul sens. Traditionnellement, les piles plomb-acide ont été utilisées par les entreprises de télécoms comme base de l'infrastructure de l'alimentation de secours.

Les opérations de télécommunications dépendaient d'une variété de sources d'énergie pour s'assurer que leur système est en sécurité et que la qualité de l'électricité est satisfaisante. Toutefois, alors que l'excellente qualité d'électricité est devenue une priorité, l'alimentation de secours dans le domaine des télécoms a pris une nouvelle dimension. C'est là qu'apparait l'importance de l'énergie zinc-air : une méthode de stockage d'énergie propre et efficiente.

FluidicEnergy, une entreprise commerciale de piles zinc-air basée à Scottsdale, Arizona, est derrière  le  grand succès du stockage de l'énergie zinc-air. L'entreprise a dû faire profil bas pendant des années en dépit du fait qu'elle ait collecté des fonds de plus de 150 millions de dollars parvenant de sources stratégiques, gouvernementales, et de sociétés.

En novembre 2015, FluidicEnergy a signé un mémorandum d'entente en partenariat avec Caterpillar et PT PerusahaanListrik Negara, le fournisseur d'électricité publique à l'Indonésie, lançant ainsi le déploiement de milliers des piles de Fluidic comme alternative aux générateurs diesel ou aux piles plomb-acide.

Selon GTM, Le but essentiel du mémorandum pour Fluidic était de fournir une énergie fiable et renouvelable à 500 villages lointains à travers l'Indonésie en utilisant un système photovoltaïque solaire avec une capacité de plus de 250 mégawatt/heure de la pile Fluidic. L'engagement de Caterpillar a apporté une nouvelle dimension au domaine robuste déjà existant de la production d'électricité pour les sites miniers et lointains, ainsi qu'un réseau de ventes et distribution mondial.

Les chercheurs ont œuvré pour mettre en place une pile métal-air. Alors que la pile est formée d'une anode d'une part, d'une cathode de l'autre part et d'un électrolyte entre les deux, lors de la charge et la décharge, dans une pile lithium-ion, le courant passe de l'anode vers la cathode par le biais de l'électrolyte. La pile métal-air utilise l'air dans la cathode. L'avantage est que l'air est gratuit, léger, et disponible.

Fluidic Energy fabrique une pile métal-air nommée pile zinc-air. Le zinc est très abondant, à bas coûts, et est le matériel-clé qui réside dans l'électrolyte des piles de Fluidic. Il passe de même à l'anode lors de la charge et la décharge. La technologie zinc-air dépend des matériaux durables utilisés lors de la construction des cellules et équipements auxiliaires. En outre, elle ne pollue pas l'eau sous-terraine ou les autres ressources naturelles, selon Caterpillar.

Avec ce nouveau produit révolutionnaire, Fluidic Energy avait besoin d'un marché pour vendre son produit. Le secteur des télécommunications s'est avéré être le meilleur pour ce produit. Fluidic a vendu ses piles uniques à des entreprises de télécoms en Indonésie, Amérique centrale et Afrique ; des entreprises opérant dans des régions lointaines ou rurales éloignées d'un réseau électrique fiable.

Les entreprises de télécoms dans ces régions requièrent des signaux cellulaires consistants pour servir leurs clients en utilisant des stations de base, mais sans dépendre  d'un réseau électrique pour les alimenter en électricité. Les générateurs diesel étaient utilisés au début comme source d'alimentation de secours, mais ils nuisent à l'environnement, sont inefficients et le carburant peut être coûteux. Alors, la solution de l'énergie zinc-air de Fluidic Energy était l'alternative parfaite.

D'autres start-ups ont réussi à trouver des solutions énergétiques dont First Solar et Tesla. Seul le temps dira si le produit de l'énergie zinc-air de Fluidic Energy peut hisser l'entreprise aux rangs de ses rivaux. Toutefois, si plus d'entreprises au monde, notamment dans le secteur des télécoms, sont prêtes à prendre le risque et s'éloigner des générateurs diesel, alors Fluidic Energy pourrait avoir un impact incontestable.


La réalité virtuelle et la réalité augmentée se manifestent aujourd'hui plus que jamais, surtout dans le monde des jeux électroniques et du divertissement. En effet, nous avions déjà présenté témoigné de l'impact de la réalité virtuelle avec le Gear VR de Samsung et de la réalité augmentée avec Pokémon Go ; deux exemples récents de ces deux techniques qui ont révolutionné toute l'industrie.


Il va sans dire qu'il existe une certaine différence entre la réalité virtuelle (RV) et la réalité augmentée (RA). La première transporte l'utilisateur dans  un monde virtuel très proche du monde réel, avec lequel il peut interagir, par l'entremise d'un casque qui détecte le mouvement de la tête. Toutefois, la réalité augmentée est la passerelle entre le monde réel et le monde virtuel que vous pouvez traverser soit en portant un casque ou des lunettes, ou par le biais de votre smartphone ou tablette. Bien que la RV et RA ne soient pas des techniques  tellement récentes, certes, c'est lors des dernières années qu'on a vu l'essor graduel des casques de réalité virtuelle tels que HTC Vive, Occulus et Gear VR et des jeux de réalité augmentée tel que Pokémon Go.

La réalité virtuelle se démocratise

Le Gear VR était en partie responsable de la démocratisation de cette solution à cause de son bas prix qui l'a rendu accessible au grand public. Le Gear VR mêle deux concepts de réalité virtuelle ; le casque qui requiert une connexion à un ordinateur tel que Occulus Rift et celui équipé de deux lentilles et dans lequel  on  insère un smartphone tel que Google Cardboard. Donc, le Gear VR est un casque mobile connecté à un smartphone, mais qui ne fonctionne qu'en connectant les modèles suivants de Samsung : Galaxy S6, Galaxy S6 Edge, Galaxy S6 Edge+, Galaxy Note 5, Galaxy S7, Galaxy S7 Edge. Divers changements ont été effectués afin d'améliorer l'expérience de l'utilisateur, rendant ainsi le casque plus confortable.

La solution RV a donné au monde des jeux et divertissements une nouvelle dimension ; le joueur peut vivre une expérience inédite en étant entouré littéralement par son jeu. De plus, elle vous permet de regarder des films à 360° et des clips musicaux englobants, et même faire des visites virtuelles à des sites d'attraction. Bref, c'est l'alternative   à toute expérience dangereuse ou coûteuse en réalité.

Plusieurs facteurs expliquent le succès des technologies portables de réalité virtuelle lors des dernières années, bien qu'ils aient connu un échec auparavant, dont principalement le fait que le marché des smartphones et tablettes est arrivé à maturité et que les experts en la matière cherchaient une nouvelle source de croissance. Voilà pourquoi les géants de téléphonies se sont attelés au développement des solutions RV.

Pokémon Go place la réalité augmentée sur le devant de la scène

Bien que la RV ait connu et connait encore un succès incontestable, certes l'impact de la RA sera plus grand. Preuve en est le jeu Pokémon Go lancé récemment,  qui est basé sur la réalité augmentée et la géolocalisation. Ce jeu utilise le GPS et la montre de votre smartphone pour détecter votre emplacement et faire apparaître un Pokémon dans votre voisinage .C'est cette interaction entre le jeu et le monde réel qu'on appelle réalité augmentée. Il convient de citer d'autres jeux ayant utilisé la solution RA bien avant Pokémon Go, tels que Clandestine : Anomaly et Nvizimals, mais ce jeu en particulier a  été un tournant pour les jeux de RA. Pourquoi ? Tout d'abord, il est gratuit et facile à télécharger et jouer, et puis il a créé une nouvelle façon de jouer ; des Pokémon en 3D apparaissent sur votre smartphone et vous devez les chercher dans le monde réel et les chasser afin de les attraper.

Le succès qu'a connu Pokémon Go affectera l'industrie de la RA toute entière, surtout au niveau de la recherche et du développement dans le domaine des jeux vidéo qui, grâce à lui, cette technologie se développe rapidement. En effet, il va sans dire que les années ou même mois à venir témoigneront d'une myriade de jeux similaires. Preuve en, le PDG d'Ubisoft, Yves Guillemot, qui a salué le succès du jeu et a annoncé que son entreprise compte développer un jeu similaire qui va concurrencer le Pokémon Go.

Usages infinis

Bien que  RA et RV se soient démocratisés grâce aux jeux vidéo,  elles peuvent toutefois affecter la vie des utilisateurs sur différents plans.  Selon un rapport établi par Goldman Sachs, elles généreraient plus de revenus que le marché de la télévision. L'importance de la réalité virtuelle et augmentée existe aussi au niveau du commerce, la vente au détail, l'immobilier, et la formation éducative et professionnelle.

Dans le domaine de la vente au détail, plusieurs marques de vêtements ont tenté de filmer leurs défilés en 3D et les mettre à la disposition de leurs clients qui, en visitant leurs magasins peuvent regarder les défilés par le biais d'un casque. En outre, RV et RA contribuent à la promotion d'une éducation interactive et renforcent l'expérience des étudiants tout en garantissant une nouvelle manière d'enseignement. Par exemple, les élèves pourront partir en expédition sur Mars avec Google Expeditions ou apprendre l'anatomie du corps humain avec zspace. Ces deux techniques pavent la voie aussi vers une nouvelle forme de formation qui sera bénéfique dans plusieurs secteurs, notamment le secteur médical.

Toutefois, le plus grand défi  qu'il faudra relever  est celui de la capacité du réseau parce que la RV et la RA génèrent une très grande augmentation de la demande de haut débit et requièrent une très faible latence pour optimiser l'expérience des utilisateurs. Voilà pourquoi, la solution réside dans une gestion intelligente du trafic et l'investissement dans les réseaux à faible latence et haut débit. Par conséquent, la technologie dont tout le monde a rêvé sera une réalité.

Le phénomène du changement climatique  devient de plus en plus dangereux, vu ses répercussions sur le climat et son impact sur l'environnement et plus particulièrement les ressources naturelles. Afin de protéger notre planète, il faut surmonter ce défi par le biais de solutions efficaces. Puisque nous vivons dans l'ère du numérique, il va sans dire que la technologie jouera un rôle prépondérant. L'internet des objets ou IoT envahit actuellement le monde des technologies de l'information et de communication et des études ont montré qu'il sera le moyen parfait pour lutter contre le changement climatique.


En effet, une étude menée en 2015 par A.T. Kearney a montré que les objets connectés peuvent contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. "" L'Internet des Objets réconcilie l'intérêt général, l'intérêt des consommateurs et celui des entreprises en permettant à la fois une réduction majeure des émissions de CO2 et une économie de plus de 11 milliards d'euros de dépenses énergétiques "", explique Julien Vincent, directeur d'A.T. Kearney et co-auteur de l'étude.

Des solutions connectées

Par exemple, les voitures connectées fournissent  au conducteur des informations utiles en temps réel, lui permettant de limiter sa consommation de carburant et d'éviter les embouteillage dus au dense trafic en changeant de trajet, réduisant ainsi la demande de pétrole brut et la pollution de l'air.

Les maisons intelligentes aident les gens à limiter leur consommation énergétique par l'entremise d'appareils connectés qui indiquent la consommation d'énergie. Par exemple, un thermostat connecté règle automatiquement le chauffage et permet d'économiser l'énergie. N'oublions pas les systèmes de réseaux d'électricité intelligents qui détectent l'activité électrique dans les maisons. Si, par exemple, ce système ne détecte aucune activité électrique de la part d'appareils qui en consomment trop  tels que les chauffe-eau, il les éteint automatiquement.

Au niveau du secteur agricole, la préservation des forêts permet de limiter le réchauffement climatique, et c'est là que l'internet des objets joue un rôle important. En effet, de petits appareils connectés qui peuvent être placés sur les arbres discrètement avertissent les gouvernements quand des arbres sont coupés illégalement. Cette technologie est utilisée actuellement  en  Amazonie pour contrer la déforestation. L'internet des objets est très efficace dans ce cas parce qu'il peut atteindre les régions lointaines et vulnérables.

Voilà pourquoi, les décideurs doivent promouvoir cette technologie et saisir l'opportunité sans pareille qu'offre l'internet des objets dans la cadre de la lutte contre le réchauffement climatique. Tous les pays du monde doivent commencer à déployer les technologies intelligentes et impliquer leurs citoyens dans le processus de protection de l'environnement.

D'autre part, les décideurs doivent faire de leur mieux pour surmonter les obstacles qui entravent le  flux de données, qu'ils soient physiques tels qu'une connectivité au réseau insuffisante, légaux tels que l'absence de droit de partage de données, ou techniques tels que la présence de normes techniques incompatibles. Pour ce faire, ils doivent s'assurer de la disponibilité d'une infrastructure efficace des IoT, garantir l'interopérabilité, et mettre en place les cadres légaux permettant de partager les données à travers différentes entités.

L'entreprise libyenne LPTCI sera le quatrième opérateur de téléphonie mobile actif en Côte d'Ivoire, où le marché a atteint près "" de 100 pour cent de taux de pénétration "", a annoncé le gouvernement ivoirien.


Le conseil des ministres a "" approuvé le choix de ce 4ème opérateur et autorisé le gouvernement à finaliser le processus d'attribution de la quatrième licence de téléphonie mobile "" a déclaré le ministre de l'Economie numérique, Bruno Koné, à l'issue du conseil.

"" Le processus (...) a abouti au choix de l'entreprise libyenne LPTIC, qui opère déjà dans plusieurs entreprises TIC (Technologie de l'information et de la communication) ailleurs dans le monde "", a poursuivi Koné, également porte-parole du gouvernement.

En avril, quatre petites compagnies de téléphonie mobile qui ne représentaient que moins de 5 pour cent du marché, sur les sept que compte le pays, ont perdu leurs licences d'exploitation faute d'avoir payé l'Etat.

Actuellement le groupe français Orange, le sud-africain MTN et le groupe ivoiro-saoudien Atlantique Télécom, sont les principaux opérateurs de téléphonie sur le marché ivoirien.

En Côte d'Ivoire, première puissance économique d'Afrique francophone, le nombre d'abonnés de la téléphonie mobile est passé de 16 millions à près de 25 millions en trois ans, de 2012 à 2015. Pendant cette période, le nombre d'abonnés à internet a explosé, passant de 200 000 à huit millions.

MTN et Orange ont renouvelé en décembre 2015 leur licence d'exploitation de téléphonie mobile pour 15 ans, en versant respectivement des acomptes de 115 millions d'euros et 76 millions d'euros à l'Etat ivoirien sur les 150 millions exigés.

Il convient de préciser dans ce cadre que La téléphonie mobile représente 8 pour cent du PIB ivoirien et le secteur est l'un des plus gros employeurs du pays.

Le commerce sur internet a poursuivi sa croissance au deuxième trimestre, avec un nouveau bond de 15 pour cent, les Français ayant dépensé 17,4 milliards d'euros en ligne au cours de la période, a indiqué la fédération du secteur (Fevad).


Le nombre de transactions a une nouvelle fois progressé fortement de 21 pour cent à 230 millions, compensant le recul persistant du panier moyen de 5 pour cent à 75,5 euros, par rapport à la même période de l'an dernier.

"" La croissance se maintient au second trimestre à un rythme soutenu "" bénéficiant de la progression du nombre de consommateurs en ligne de plus de 1,3 million en un an et "" d'une offre toujours plus étoffée avec près de 190 000 sites marchands actifs "" soit "" 13 pour cent de plus en un an (plus de 21 600 sites) "", indique la Fevad.

Courant mai, la Fevad avait annoncé que le cap des 200 000 sites marchands serait franchi en France lors du troisième trimestre. "" Le nombre de sites marchands actifs aura ainsi été multiplié par 10 en 10 ans "", avait alors précisé la fédération.

Une étude du cabinet Xerfi avait indiqué en juillet que le e-commerce français avait encore de beaux jours devant lui, anticipant une progression de 8 pour cent par an en moyenne d'ici 2025.

Sur le deuxième trimestre 2016, les 40 sites leaders étudiés par la Fevad voient leurs ventes progresser de 12 pour cent, tirés notamment par les ventes d'ameublement-décoration, d'équipement de la maison et d'hygiène-beauté. L'indice des ventes sur les places de marché continue lui aussi de progresser de 16 pour cent, même si cette croissance ralentit.

D'autre part, les ventes sur smartphones et tablettes grimpent de 38 pour cent. Sur le panel des sites étudiés par la Fevad, ces ventes mobiles représentent désormais plus d'un quart, soit 27 pour cent des ventes totales, contre 20 pour cent il y a un an.

Lors de la conférence HUAWEI CONNECT 2016, Huawei et Accenture ont souligné l'efficacité de leur accord d'alliance déjà existant et ont abordé leurs objectifs futurs. Les deux entreprises offrent ensembles des solutions SAP et Oracle cloud basées sur la plate-forme du cloud de Huawei des applications essentielles des clients entreprises afin de fournir des services intégrés.


Il y a deux ans, les deux entreprises ont formé une alliance stratégique afin de répondre aux exigences des clients liées au cloud et garantir de meilleures solutions cloud. L'alliance optimise l'expérience de Huawei dans le domaine de l'infrastructure TIC et les capacités d'Accenture dans le domaine du conseil, de l'intégration de systèmes et l'externalisation. Durant les deux dernières années, des experts chez Huawei et Accenture ont travaillé ensembles afin de développer les solutions cloud des entreprises pour aider les clients à réduire l'important investissement en capitaux dans la TI et répondre aux exigences flexibles et extensibles.

Les solutions communes offertes par Huawei et Accenture ont été appliquées dans des entreprises travaillant dans différents domaines tels que la finance, les télécommunications, les média, l'industrie et les gouvernements, afin d'améliorer leur compétitivité. Huawei et Accenture continueront à aider les clients entreprises à accélérer leur transformation numérique en fournissant des solutions basées sur le cloud. Les solutions de l'alliance stratégique optimisent la surcharge des TI, réduisent les coûts et renforcent les avantages compétitifs des clients, tout en préservant la sécurité et la confidentialité des données.