Samsung Electronics va suspendre les ventes de son smartphone Galaxy Note 7, dont la batterie de certains appareils a vraisemblablement explosé, une décision prise pour éviter que l'incident n'entame l'image de la marque sud-coréenne.


Le géant de la téléphonie a précisé qu'il remplacerait les appareils de tous ceux qui ont acheté ce smartphone à écran large. "" Nous avons reçu plusieurs informations sur l'explosion de la batterie du Note 7 qui a officiellement été lancé le 19 août "", a déclaré aux journalistes le chef de l'activité mobile de Samsung, Koh Dong-Jin. "" Nous avons confirmation qu'il y a un problème de batterie "", a-t-il ajouté.

Samsung a d'ores et déjà écoulé un million d'exemplaires du Galaxy Note 7 en Corée du Sud, mais également aux Etats-Unis. Vingt-quatre d'entre eux ont présenté ce problème de batterie, a déclaré Koh Dong-Jin, qui s'est dit "" profondément désolé "" pour cet incident.

Depuis plusieurs semaines, des utilisateurs postent en ligne des photos et vidéos de leur exemplaire de Note 7, dont certaines parties sont totalement carbonisées. Ces internautes affirment que le smartphone a soudainement pris feu. Ces problèmes ont amené le groupe sud-coréen à suspendre des livraisons sur son marché intérieur, et à retarder le lancement de ce produit phare sur certains marchés européens comme la France.

Il s'agit d'un revers pour le géant de la téléphonie qui avait annoncé fin juillet une hausse de son bénéfice net meilleure que prévue au deuxième trimestre, grâce aux ventes solides de ses téléphones haut de gamme Galaxy S7 et S7 Edge.

La division mobile de Samsung, c'est la part du lion de l'activité du groupe. Mais ces dernières années, il s'est retrouvé pris entre le marteau d'Apple s'agissant du haut du panier et l'enclume des fabricants chinois comme Huawei pour ce qui est du moyen et de l'entrée de gamme.

L'Union Européenne a ordonné Apple de payer 13 milliards d'euro à cause de son arrangement fiscal avec l'Irlande considéré par la Commission comme illégal. Cette décision incitera-t-elle l'Irlande à suivre les pas de son voisin le plus proche, la Grande-Bretagne et quitter l'Union Européenne ?


Depuis que le Royaume Uni a annoncé qu'il compte se séparer de l'UE, plusieurs analystes ont suggéré que les marchés mondiaux "" perdront intérêt "" dans une union européenne n'incluant pas la Grande-Bretagne. Ceci mènera aussi vers un flux de près de trois millions d'émigrés vers l'Irlande. Aujourd'hui, après la décision de la Commission Européenne contre le pacte fiscal entre Apple et l'Irlande, ce dernier ne sentirait plus obligé de se conformer à de telles règles strictes.

Après une enquête qui a duré trois ans concernant l'évasion fiscale d'Apple, la commission européenne a conclu que les arrangements de taxes entre l'Irlande et Apple sont illégaux. Le taux des impôts sur les sociétés de l'Irlande est déjà minimal de 12,5 pour cent, toutefois la commission a trouvé que l'accord de taxe d'Apple en Irlande était très bas et que l'entreprise ne payait qu'une taxe de moins de 1 pour cent.

Une enquête menée par un sénateur des Etats-Unis a découvert qu'Apple payait  très peu d'impôts sur les gains de près de 74 milliards de dollars en exploitant les failles dans le code fiscal Irlandais et Américain. Toutefois, rien ne prouve qu'Apple ou l'Irlande aient fait quelque chose d'illégal. C'est la manière selon laquelle le système fiscal a été élaboré.

Le ministre de finance Irlandais, Michael Noonan, rejette les résultats de l'enquête de la commission et déclare que l'Irlande compte faire appel de cette décision. Sa position opposante de la décision de l'UE pourrait générer une attitude anti-UE pouvant pousser l'Irlande à entreprendre un référendum, tel que son voisin le plus proche, pour se libérer de cette puissance dominante. Ce conflit marquera-t-il le début de la chute de l'Union Européenne ?

Facebook a annoncé le don de serveurs à plusieurs établissements de recherche européens pour les aider dans leurs travaux sur l'intelligence artificielle, un domaine dont il a fait une priorité. Le groupe américain avait annoncé en février qu'il donnerait 25 serveurs, équipés chacun de huit processeurs graphiques puissants et permettant des calculs très complexes, dont quatre iraient à l'Université technique de Berlin (TU).


Il va finalement en distribuer 26. Outre ceux destinés à la TU Berlin, les 22 autres serveurs attribués sont destinés à 15 groupes de recherche actifs dans neuf pays. "" On a reçu énormément de candidatures, des dizaines et des dizaines "", et le choix s'est fait en fonction de la pertinence des projets et d'une certaine "" diversité géographique "", a indiqué Yann LeCun, qui dirige l'unité de recherche de Facebook sur l'intelligence artificielle.

"" Les bonnes idées apparaissent un peu partout, le plus souvent les plus créatives par les plus jeunes. Il s'agit de les mettre en œuvre, de démontrer qu'elles marchent à grande échelle, qu'on peut les appliquer à des problèmes nouveaux, et ça demande quelque fois (...) des moyens de calculs plus gros "" dont ne disposent pas toujours les laboratoires publics, a relevé LeCun.

Les machines, similaires à celles utilisées par les équipes de Facebook, coûteront 1,3 millions de dollars au groupe américain, a précisé une porte-parole. Facebook va également fournir des logiciels, envoyer des chercheurs pour assister les travaux des institutions choisies, et coopérer avec elles tout au long du projet.

En retour, M. LeCun dit vouloir nouer des relations avec les chercheurs, pour "" savoir sur quel genre de technique ils travaillent et leur faire part des types de problèmes auxquels on s'intéresse "", ainsi que "" prendre leurs étudiants en stage "" voire "" les embaucher quand ils finissent leurs études pour les meilleurs "".

L'unité dirigée par Yann LeCun travaille notamment à la mise au point d'un assistant virtuel, avec qui on pourra dialoguer. Elle a mis en ligne le code source de trois systèmes permettant de délimiter et reconnaître automatiquement les objets présents sur une image.

La société américaine SpaceX a signé un contrat pour le lancement en fin d'année d'un satellite commercial à bord d'une fusée Falcon 9 ayant déjà volé ; une première, a indiqué la firme de télécommunications luxembourgeoise SES SA dans un communiqué.


Les termes du contrat n'ont pas été précisés mais des responsables de SpaceX avaient indiqué précédemment que la firme californienne, fondée et dirigée par Elon Musk, envisageait une réduction d'environ 30 pour cent du prix du lancement avec un premier étage du lanceur ayant déjà été utilisé.

SpaceX a réussi jusqu'à présent à récupérer le premier étage de son lanceur Falcon 9 à six reprises en le faisant revenir atterrir en douceur après un lancement, dont la dernière fois le 14 août.

"" Nous pensons que des fusées réutilisables vont ouvrir une nouvelle ère des vols spatiaux et faciliter l'accès à l'espace en termes de coûts et de gestion des lancements "", a estimé Martin Halliwell, le responsable technique de SES, qui avait été le premier opérateur de satellite à choisir SpaceX en 2013.

Le premier étage de Falcon 9 qui sera réutilisé pour ce lancement avait volé en avril pour lancer la capsule Dragon vers la station spatiale internationale pour une nouvelle mission de livraison de fret.

Les deux grands concurrents de SpaceX sont l'américain United Launch Alliances, un partenariat entre Lockheed Martin et Boeing, et le français Arianespace, leader mondial du lancement des satellites commerciaux avec environ 50 pour cent du marché.

Presque un Marocain sur deux dispose désormais d'internet, avec près de 14,5 millions d'abonnés dans le pays, indique le rapport annuel de l'Agence nationale des télécommunications (ANRT).


"" Enregistrant une croissance annuelle de plus de 45 pour cent, le parc internet avoisine les 14,5 millions d'abonnés à fin 2015, portant son taux de pénétration à 42,75 pour cent de la population "", selon ce rapport. Ce chiffre constitue un "" record "", se félicite l'ANRT, dans un pays qui compte près de 35 millions d'habitants.

"" Cette croissance a été stimulée par le dynamisme de l'internet mobile dont le parc d'abonnés s'élève à environ 13,34 millions en 2015, en hausse de 48,5 pour cent sur une année "", a précisé l'ANRT, des chiffres qui confirment l'évolution de ce "" mode d'accès "" au Maroc.

Selon l'ANRT, le parc des abonnés à l'ADSL s'élève à 1 131 694 en 2015 (en progression de 15 pour cent par rapport à 2014). Le pays comptait par ailleurs fin 2015 environ 43 millions d'abonnés à la téléphonie mobile, avec un taux de pénétration de 127,27 pour cent. L'usage des téléphones portables est généralisé pour la quasi-totalité des ménages, avec un taux de 99,6 pour cent, et 13,7 pour cent des 12-65 ans qui ont désormais deux cartes SIM.

Enfin, toujours selon le rapport de l'ANRT, plus de la moitié des Marocains  entre 12 et 65 ans équipés en téléphone mobile possèdent au moins un smartphone, dont le nombre en circulation dans le pays est estimé à 14,7 millions d'unités, une augmentation de 5,3 pour cent par rapport à 2014.

L'ANRT s'est notamment fixé pour objectif la généralisation de l'accès à internet haut et très haut débit d'ici 2018, avec 22 millions d'abonnés.

L'association des chefs des corps policiers du Canada (ACCP) a réclamé au gouvernement de Justin Trudeau l'adoption d'une loi forçant un individu à révéler une clé de chiffrement ou un mot de passe sur internet.


Réunis en assemblée générale, les responsables des forces policières municipales, provinciales ou fédérales ont adopté cette résolution demandant "" des mesures législatives raisonnables face aux implications du chiffrement et de la protection par mot de passe sur les appareils électroniques "".

L'ACCP "" incite "" ainsi le gouvernement fédéral "" à déterminer un moyen législatif permettant aux organismes de sécurité publique et d'application de la loi, sur autorisation judiciaire, de contraindre le détenteur d'une clé de chiffrement ou d'un mot de passe à les révéler aux forces de l'ordre "", indique un communiqué.

Bien que le précédent gouvernement conservateur ait adopté une loi antiterroriste controversée, permettant un contrôle inédit d'internet, un internaute peut toujours refuser de donner ses mots de passe.

En effet, la Cour suprême avait statué en juin 2014 que l'anonymat sur le web constitue un droit et que la police doit absolument posséder un mandat judiciaire pour demander à des fournisseurs d'accès à internet des informations sur certains de leurs clients. L'obtention par les forces de l'ordre de renseignements personnels sur un abonné "" constitue une fouille ou une perquisition "", avait estimé la plus haute juridiction.

Le gouvernement libéral de Justin Trudeau n'a pas commenté dans l'immédiat la demande des chefs des corps policiers mais, avant d'être élu, le Premier ministre s'était engagé à amender la loi antiterroriste.

La plate-forme internet de retransmission de jeux vidéo en direct Twitch, filiale du géant américain de la distribution en ligne Amazon, muscle ses capacités technologiques avec le rachat de la société américaine Curse. Toutefois, les modalités financières de l'opération n'ont pas été divulguées.


Curse propose divers sites d'informations, guides et bases de données consacrés aux jeux vidéo, ainsi que des outils pour les joueurs, en particulier une plate-forme logicielle leur permettant de communiquer pendant qu'ils rivalisent en ligne dans des compétitions de "" e-sport "". L'entreprise revendique 30 millions d'utilisateurs par mois pour ses différents services.

Twitch se présente pour sa part comme le numéro un mondial sur le marché en plein essor de la diffusion en streaming de parties de jeux vidéo ou de compétitions entre joueurs, avec plus de 100 millions de visiteurs par mois.

Amazon avait mis près d'un milliard de dollars sur la table en 2014 pour mettre la main sur Twitch. Google avait répliqué en lançant l'année suivante YouTube Gaming, et Microsoft vient d'annoncer le rachat d'un autre service spécialisé dans la diffusion en ligne de parties de jeux vidéo, Beam, qui va être intégré à sa filiale Xbox.

La Chine a effectué le premier lancement mondial d'un satellite à communication quantique, a annoncé un média d'Etat, une percée technologique pour Pékin, qui ambitionne par ce biais d'édifier un système inviolable de communications cryptées.


La Chine a investi d'énormes ressources financières dans ce marathon technologique, l'un des nombreux investissements de Pékin dans la recherche scientifique de pointe, de l'exploitation minière des astéroïdes aux manipulations génétiques.

Le satellite nommé Mozi en l'honneur d'un philosophe chinois sera utilisé pour démontrer l'intérêt de la technologie quantique dans les communications longue distance. A la différence des méthodes classiques de transmission sécurisée, le système utilise des photons, une "" particule fondamentale "" du champ électromagnétique pour envoyer les clés de cryptage nécessaires au décodage de l'information. Les données contenues dans ces photons sont impossibles à intercepter: toute tentative d'espionnage provoquerait leur autodestruction, affirme Chine nouvelle.

Si des scientifiques ont démontré l'efficacité de la technique pour transmettre des messages sur des distances relativement courtes, des obstacles techniques rendent jusqu'ici les communications longues distance hors d'atteinte.

Le satellite tentera d'envoyer des données cryptées entre Pékin et Urumqi, la capitale de la région du Xinjiang. L'opération nécessitera au satellite d'être orienté de façon extrêmement précise vers des stations réceptrices situées sur Terre, selon Chine nouvelle.

Développer cette nouvelle technologie est un objectif crucial pour Pékin, qui l'a incluse dans son nouveau plan quinquennal publié en mars.

"" Ce satellite (...) marque un tournant dans le rôle de la Chine. De celui de suiveuse en matière de développement de technologies de l'information classiques, à celui de leader menant les futurs accomplissements du secteur "", s'est réjoui Pan Jianwei, le responsable en chef du satellite. La Chine "" peut espérer la création d'un réseau mondial de communications quantiques vers 2030 "", a-t-il déclaré.

Le géant américain des puces informatiques Intel se renforce dans le domaine de l'intelligence artificielle avec le rachat de la startup californienne Nervana. Les modalités financières de la transaction ne sont pas divulguées, mais certains sites spécialisés évoquent un montant allant de 350 à un peu plus de 400 millions de dollars.


Nervana est une entreprise créée en 2014, basée à San Diego dans le sud de la Californie, et dont Intel met en avant l'expertise dans les algorithmes permettant à des machines d'apprendre de manière accélérée.

Elle emploie actuellement 48 personnes qui vont toutes rejoindre la division d'Intel recouvrant ses composants pour les centres de données. Ces derniers sont, avec les objets connectés, l'un des marchés jugés porteurs sur lesquels le groupe est en train de se repositionner en vue de réduire sa dépendance au marché en crise du PC.

Dans un message sur le blog du groupe annonçant l'acquisition de Nervana, Diane Bryant, vice-présidente d'Intel en charge des centres de données, rappelle l'ampleur des informations collectées par les objets connectés. "" La capacité d'analyser et de tirer de la valeur de ces données est l'une des opportunités les plus enthousiasmantes pour nous tous "", et l'intelligence artificielle joue pour cela un rôle "" central "", fait-elle valoir.

L'intelligence artificielle est un créneau qui intéresse actuellement beaucoup de grands acteurs du secteur technologique, que ce soit en vue d'accélérer l'analyse de grandes quantités de données comme IBM avec son système en ligne Watson, ou pour améliorer les produits proposés à leurs utilisateurs en les rendant plus interactifs et intuitifs, à l'image des assistants virtuels tels que Siri chez Apple, Cortana chez Microsoft, Alexa chez Amazon ou Google Now.

Le géant japonais des télécommunications SoftBank Group a annoncé avoir investi dans la société américaine NextVR, qui propose la diffusion en direct de contenus en réalité virtuelle, en partenariat avec des télévisions ou organisateurs d'événements. Cette entrée au capital s'est faite dans le cadre d'une levée de fonds de 80 millions de dollars, effectuée par NextVR alors que le montant de la part prise par SoftBank n'a pas été divulgué.


L'argent collecté doit permettre à NextVR d'accélérer le développement de sa plate-forme de réalité virtuelle et d'étendre ses opérations internationales, pour proposer plus de divertissements en direct lors des concerts, matchs de sport et autres performances, par l'intermédiaire de ses partenaires technologiques.

Des investisseurs chinois ont aussi injecté de l'argent dans NextVR qui espère ainsi distribuer des contenus dans les pays d'Asie, au Japon notamment, où SoftBank dit vouloir faire décoller le marché de la réalité virtuelle en direct.

Le groupe du milliardaire nippon Masayoshi Son investit dans de très nombreuses startups dans le monde pour les soutenir dans le développement de leurs activités et leur ouvrir une porte sur le marché japonais.